Alliance scientifique pour le traitement et la reconnaissance des malades électrosensibles : ASTRE
22 Avr 2010 | Dans Santé : Recherche scientifiques | 3 retours »
L'ARTAC et le CRIIREM ont décidé d'unir leurs actions sur l'Electrosensibilité et créent ASTRE.
Afin d'accélérer les recherches en cours, mettre au point une prise en charge efficace des malades atteints du SICEM (Syndrome d'Intolérance aux Champs Electromagnétiques) et obtenir la reconnaissance de leur maladie par les pouvoirs publics, comme c'est le cas en Suède, l'ARTAC et le CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques non ionisants) ont décidé d'unir leurs force dans le cadre d'un groupe de recherche indépendant : l'Alliance Scientifique pour le Traitement et la Reconnaissance des malades Electrosensibles ou ASTRÉ.
Le Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques non ionisants (CRIIREM) est un organisme indépendant effectuant des travaux de recherche dans le domaine des champs électromagnétiques (CEM). Son expertise et la qualité des mesures de CEM effectuées n’est plus à démontrer. Pierre Le Ruz, docteur en Physiologie animale, président du CRIIREM , est un expert internationalement reconnu au plan juridique.
De très nombreux malades, atteints d’intolérance aux champs électromagnétiques consultent aujourd’hui le corps médical, en affirmant qu’ils sont électrosensibles. Beaucoup de ces malades se heurtent encore malheureusement à une absence de prise en charge spécifique par le corps médical, faute d’une reconnaissance de leur maladie.
L’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC), pionnière en France dans le domaine des recherches sur le cancer a été fondée en 1984. Le Professeur Dominique Belpomme, son président, est internationalement connu pour ses travaux scientifiques en matière de cancérologie environnementale. L’ARTAC s’est préoccupée depuis plusieurs années de l’étude des effets des champs électromagnétiques sur l’organisme en considérant en premier lieu leur rôle cancérigène ; mais d’autres effets, plus fréquents et potentiellement plus graves, sont possibles, notamment le risque de maladies dégénératives du système nerveux.
Ainsi depuis environ dix-huit mois, les chercheurs de l’ARTAC ont-ils pu décrire cliniquement le Syndrome d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques (SICEM), qu’ils distinguent à proprement parler de « l’électrosensibilité », mettre en évidence des tests objectifs biologiques et d’imagerie cérébrale afin d’établir le diagnostic de ce syndrome, prouver que celui-ci est bien induit cliniquement et biologiquement par les champs électromagnétiques, enfin mettre au point une feuille de route thérapeutique, afin de traiter le plus efficacement possible les malades atteints de SICEM et les soulager de leur souffrance. En outre une enquête nationale est en cours, afin de définir avec précision les conséquences des CEM dans notre pays en terme de santé publique.
Afin d’accélérer ces recherches et faire en sorte que les malades électrosensibles soient traités de façon la plus efficace possible, compte tenu des connaissances médicales et biologiques actuelles, et que le statut « d’électrosensible » soit reconnu par les pouvoirs publics, comme c’est le cas en Suède, le CRIIREM et l’ARTAC, en étroite collaboration avec les associations de malades dont Robins des Toits (association qui milite activement pour une réglementation progressive dans ce domaine et à terme pour l’éradication du handicap) ont décidé d’unir leurs efforts de ont décidé d’unir leurs efforts de recherche dans un cadre commun dénommé « Alliance Scientifique pour le Traitement et la Reconnaissance des malades Electrosensibles : ASTRÉ ».
Présentation au format PDF :
http://artac.info/images/telechargement/astre.pdf
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