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Lettre d'information N°1 - Novembre 2013
4 Nov 2013 | Dans Accueil, < Nos LETTRES D'INFORMATIONS > } ?>
Bonjour,
Voici notre lettre d'information du mois de novembre.
Vous y trouverez des informations dans les différents axes qui structurent notre action.
Bien à vous,
L'équipe du Collectif des Electrosensibles de France - www.electrosensible.org
Rendez-vous à la Direction générale de la Santé : de fortes attentes et des propositions constructives
Le collectif des électrosensibles de France et Priartem avaient été reçus par un conseiller du cabinet de Mme Marisol TOURAINE, ministre de la santé le 27 juin dernier, ce qui avait ouvert la voie à une prise en considération du problème de l'hypersensibilité électromagnétique.
Mardi 5 novembre, le collectif des électrosensibles de France et Priartem seront ainsi reçues à la Direction Générale de la Santé.
Ce rendez-vous sera l'occasion pour les associations de porter leurs revendications sur la mise en œuvre d'un plan d'action intégré piloté par le Ministère de la Santé, en lien avec les autres ministères concernés.
C'est dans un climat de très fortes attentes que les associations se rendront mardi à la DGS.
Les questions urgentes de la mise à l'abri des personnes les plus atteintes ou en voie d'hypersensibilisation et de la réponse que peuvent apporter les systèmes de santé et social seront au cœur des préoccupations.
Voir le communiqué complet du collectif des électrosensibles de France :
En fin de journée, le dossier de presse sera mis en ligne ici :
http://www.electrosensible.org/b2/index.php/accueil/communique-de-presse-du-04-novembre-2013
Conférence-débat – Jean-Yves Cendrey à Bordeaux le 13 novembre à 18h
Jean-Yves Cendrey, romancier français devenu électrosensible en 2012 et auteur du récit Schproum sera présent mercredi 13 novembre à Bordeaux pour une rencontre sur la nocivité des ondes et l'électrosensibilité.
Rendez-vous à 18h à la Librairie Mollat - 11/15, rue Vital Carles.
Rubrique spéciale - rapport de l'ANSES
Radiofréquences et santé : Des effets évidents, une alerte inaudible
Mardi 15 octobre 2013, l’ANSES, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, a rendu public un nouveau rapport d’expertise sur le thème « radiofréquences et santé ». Ce rapport et l'avis de l'ANSES qui l'accompagne avaient pour objet d'actualiser l’expertise rendue en 2009.
En 2009, l'AFFSET avait adopté une position courageuse en mettant en lumière les signaux de risque, ce qui avait fait évoluer significativement la reconnaissance de ce risque émergent et permis de préconiser la réduction des expositions.
Aujourd'hui, même si de nouvelles recommandations intéressantes sont à souligner, la communication de l'ANSES semble bien frileuse et convainc peu alors que beaucoup d'attentes étaient attachées à la sortie de ce rapport.
Priartem exhorte donc le gouvernement à prendre ses responsabilités sans se défausser sur l'absence de preuve formelle d'un risque, et à traduire en acte, sans attendre, les recommandations de l'ANSES.
Dans le contexte actuel de déploiement effréné des technologies sans fil (4G, tablettes numériques, compteurs dits intelligents, prolifération des objets et gadgets communicants...), il y a urgence…
Voir le communiqué complet de Priartem :
http://www.priartem.fr/Radiofrequences-et-sante-Des.html
Radiofréquences et santé : Assez attendu ; Le courage, c'est maintenant !
Prise entre le marteau et l'enclume, l'Agence sanitaire s'est empêtrée dans une communication à haut risque : un exercice périlleux d'équilibriste pour rendre public un rapport des experts minimisant systématiquement les effets des ondes tout en approfondissant des recommandations portées par l'agence en matière de réduction des expositions, d'information, de recherche...
Ce paradoxe a le mérite d'être révélateur de ce qui ne va pas.
Nous, devenus électrosensibles, premières victimes visibles des ondes, voulons être force de propositions.
Nous demandons :
- à l'INVS : de rendre compte de l'absence de veille sanitaire de l'impact des ondes sur la santé de la population
- à l'ANSES : de revoir la façon dont doivent être appréhendées les ondes comme risque émergent pour garantir une réelle protection de la population dans le laps de temps nécessaire à la construction de la connaissance scientifique
- à l'Etat : de doter l'ANSES des moyens nécessaires à une recherche et une évaluation réellement indépendante, notamment par le développement à l'ANSES de laboratoires de référence et de recherche dédiés aux ondes et de procédures fiables de recueil des données d'exposition
- à l'Etat de mettre en œuvre d'urgence les recommandations de l'ANSES, notamment en matière de réduction des expositions et d'information sur celles-ci
- au Ministère de la Santé : de mettre en place, en concertation et en transparence, un plan d'action interministériel pour la prise en charge et la prévention de l'électrohypersensibilité
Pour y contribuer, nous lançons une charte et une plate-forme de revendications que nous appelons chacun, organisation, médecin, particulier... à soutenir.
Voir le communiqué complet du collectif des électrosensibles de France :
http://www.electrosensible.org/b2/index.php/communiques-presse/anses-assez-attendu-courage-maintenant
De nombreux retours presse :
http://www.electrosensible.org/b2/index.php/accueil/rapport-anses-octobre-2013-retour-presse
Communiqué de presse du 4 novembre 2013 - Les électrosensibles reçus à la Direction générale de la Santé : de fortes attentes et des propositions constructives
31 Oct 2013 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE >, < Nous agissons : actions, courriers, appels > } ?>
Dossier de presse
- Extrait des messages que le collectif reçoit quotidiennement, vous en conviendrez, il y a URGENCE
Deux témoignages communiqués au Ministère de la Santé avant notre rendez-vous : problème de prise en charge, reconnaissance des problématiques professionnelles, logement... : - Témoignage problématique Handicap, les problèmes financiers
- Témoignage - un parcours du combattant pour la reconnaissance, des médecins experts ignorants
01Net - Antennes-relais : une électrosensible manifeste en haut d'une grue de chantier - 28/10/2013
28 Oct 2013 | Dans Accueil, Médias - Presse } ?>
Plusieurs antennes-relais sont installées sur le toit de l'immeuble où vit la manifestante.
Une sexagénaire électrosensible s'est installée en haut d'une grue de chantier en banlieue parisienne pour se faire entendre. Elle réclame un nouveau logement, loin des antennes-relais.
Cécile Bolesse, le 28/10/13 à 12h44
Peu de sujets font autant polémique que celui des ondes électromagnétiques et des radiofréquences. Les personnes électrosensibles ont même souvent l’impression de passer pour des « affabulateurs ». L’une d’elles, une femme d’une soixantaine d’années, s’est installée depuis ce 28 octobre 2013 vers 8h30 au sommet d'une grue de chantier à Antony (Hauts-de-Seine) où elle a déployé une banderole réclamant son relogement en mettant en cause les antennes-relais, a appris l’AFP de sources policières.
La femme estime mal supporter les ondes des six antennes-relais situées sur le toit de son immeuble et réclame un changement de domicile. Selon la police, plusieurs propositions lui avaient été faites au cours des semaines précédentes et avaient toutes été rejetées. Son bailleur, Antony Habitat, s'est rendu sur place dans la matinée pour essayer de discuter avec la locataire. La grue est haute d'une trentaine de mètres de haut mais « la femme a été sécurisée par les pompiers qui lui ont passé un harnais », a précisé une source policière.
La manifestante avait déjà entrepris une action similaire à la mi-octobre sur son propre toit pour protester contre les antennes-relais.
Les électrosensibles réclament des actes
D’après le dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire publié à la mi-octobre, une utilisation intensive du téléphone portable peut être source de cancers. Toutefois, d’un point de vue global, il n’y a pas de risque sanitaire avéré lié aux radiofréquences avait ajouté l’Anses. Un discours qui avait fortement déçu les militants.
Le collectif des électrosensibles de France a ainsi demandé le 21 octobre dernier au ministère de la Santé de mettre en place « un plan d’action interministériel pour la prise en charge et la prévention de l’électrohypersensibilité » et réclame que l’Etat mette en œuvre les recommandations de l’Anses qui demande plus de mesures sur les taux d’exposition notamment dans les écoles et les bâtiments publics.
Articles similaires :
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/antony-une-femme-en-haut-d-une-grue-contre-les-antennes-relais-28-10-2013-3265677.php
http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/10/28/une-femme-perchee-en-haut-d-une-grue-antony-92-contre-les-antennes-relais-346973.html
Communiqué de presse du 21 octobre 2013 - Radiofréquences et santé : Assez attendu - Le courage, c'est maintenant !
21 Oct 2013 | Dans Accueil, < Communiqués de PRESSE >, < Nous agissons : actions, courriers, appels > | Réagir » } ?>
Charte pour la recherche et la prise en charge de l'hypersensibilité électromagnétique
Rapport ANSES octobre 2013 - Retours presse
16 Oct 2013 | Dans Accueil | 1 réaction » } ?>
BFM Story: 3G, 4G, Wifi: ces ondes sont-elles mauvaises pour notre santé ? - 15/10
http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/bfm-story/bfm-story-3g-4g-wifi-ondes-sont-elles-mauvaises-sante-15-10-152588/
Nouvel Obs : Danger des ondes : un rapport plus alarmiste qu’il n’y paraît
France Inter - La tête au carré http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=746480
France inter - Journal de 19 h du 15/10/2013 http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=746906
France info - récit d'une électrosensible : http://www.franceinfo.fr/societe/le-recit-du-matin/dans-la-peau-d-une-electro-sensible-1177201-2013-10-15
Ondes électromagnétiques : le gouvernement examine le rapport de l'Anses
http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/10/16/ondes-electromagnetiques-le-gouvernement-examine-le-rapport-de-l-anses_3496470_1651302.html
le Monde - Quels sont les effets des ondes électromagnétiques ?
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/15/rapport-attendu-de-l-agence-nationale-de-securite-sanitaire-sur-les-effets-des-ondes-electromagnetiques_3495684_651865.html
Libération - De bonnes ondes pour les opérateurs télécoms
Libération - Ondes électromagnétiques : un rapport trop «frileux»
Service public France inter 16 /10 (au tout début)
L'Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences
15 Oct 2013 | Dans Accueil | Réagir » } ?>
Face au développement rapide des technologies sans fil, l’Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences, notamment des populations les plus vulnérables
L’Anses publie ce jour les résultats de l’évaluation des risques liés à l’exposition aux radiofréquences sur la base d’une revue de la littérature scientifique internationale, actualisant ainsi l’état des connaissances publié en 2009. Cette actualisation ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et ne conduit pas à proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population. Elle pointe toutefois, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme ou chez l’animal. Par ailleurs, certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Compte tenu de ces éléments, dans un contexte de développement rapide des technologies et des usages, l’Anses recommande de limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles -, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs, et de maîtriser l’exposition générale résultant des antennes-relais. Elle va par ailleurs approfondir le travail concernant les électro-sensibles, en examinant plus spécifiquement toutes les données disponibles en France et à l’international sur ce sujet qui mérite une attention particulière.
Les radiofréquences constituent un objet de préoccupations sanitaires, environnementales et sociétales important depuis plusieurs années en France. D’une part, l’évolution des nouvelles technologies de communication sans-fil s’accompagne d’un changement permanent des signaux radioélectriques utilisés et de la nature des terminaux de communication. D’autre part, l’augmentation du nombre d’utilisateurs et des types d’usage conduit à une évolution rapide de l’exposition aux radiofréquences et à son accroissement potentiel.
Dans ce contexte, l’Anses a mis en place en 2011 un dispositif spécifique visant à répondre aux nombreuses questions posées en matière de sécurité sanitaire : la création, d’un groupe d’expertise pérenne sur la thématique « Radiofréquences et santé », et l’installation d’une instance de dialogue réunissant les parties prenantes. Dans ce cadre, elle s’est auto-saisie pour mette à jour son état des lieux de 2009.
Aboutissement de deux années de travail, l’Anses publie aujourd’hui les résultats de l’évaluation des risques liés à l’exposition aux radiofréquences. Elle s’appuie sur la revue la plus large possible des études parues au plan international depuis 2009. La question de l’électro-hypersensibilité fera quant à elle l’objet d’une expertise spécifique qui démarrera dès la fin de cette année.
L’ensemble des effets sanitaires potentiels des radiofréquences, cancérogènes ou non, ont été étudiés et leurs niveaux de preuve classés, sur la base d’une méthode d’évaluation inspirée de celle du centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS.
Les conclusions de l’évaluation des risques ne mettent pas en évidence d’effets sanitaires avérés. Certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Les conclusions de l’expertise sont donc en cohérence avec le classement des radiofréquences proposé par l’Organisation mondiale de la santé (CIRC) comme « cancérogène possible » pour les utilisateurs intensifs des téléphones mobiles. Par ailleurs l’expertise fait apparaitre, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme ou chez l’animal dont certains avaient déjà été rapportés en 2009 : ils peuvent concerner le sommeil, la fertilité mâle ou encore les performances cognitives. Des effets biologiques, correspondant à des changements généralement réversibles dans le fonctionnement interne de l’organisme, peuvent ainsi être observés, comme dans le cas d’expositions aux différents stimuli de la vie quotidienne. Néanmoins, les experts de l’Agence n’ont pu établir un lien de causalité entre les effets biologiques décrits sur des modèles cellulaires, animaux ou chez l’Homme et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient.
Compte tenu de ces éléments, il n’apparaît pas fondé, sur une base sanitaire, de proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition pour la population générale.
Toutefois, l’Agence note que l’évaluation des risques ne peut être conduite à ce jour pour différents effets potentiels en l’absence de données disponibles chez l’Homme ou chez l’animal et que l’impact potentiel des protocoles de communication mis en œuvre (2G, 3G, 4G) apparaît faiblement documenté.
L’Agence souligne également le développement massif des usages des radiofréquences dans les environnements extérieurs ou intérieurs, conduisant à une exposition subie grandissante de la population.
Par ailleurs, si des travaux récents menés au niveau national montrent une exposition globale faible au regard des valeurs limites d’expositions actuellement utilisées pour les zones géographiques investiguées, ils témoignent néanmoins de l’existence de zones d’expositions notablement plus importantes, expositions qui pourraient être technologiquement réduites.
Dans ce contexte, même si les téléphones mobiles constituent la principale source d’exposition pour les utilisateurs, il apparaît que les expositions environnementales de la population générale et leurs variations temporelles devraient être mieux documentées.
Ainsi, pour limiter les expositions aux radiofréquences, notamment des populations les plus vulnérables l’Agence recommande :
- pour les adultes utilisateurs intensifs de téléphone mobile (en mode conversation) : de recourir au kit main-libre et de façon plus générale, pour tous les utilisateurs, de privilégier l’acquisition de téléphones affichant les DAS[1] les plus faibles ;
- de réduire l’exposition des enfants en incitant à un usage modéré du téléphone mobile ;
- de poursuivre l’amélioration de la caractérisation de l’exposition du public dans les environnements extérieurs et intérieurs par la mise en œuvre de campagnes de mesure ;
- que le développement des nouvelles infrastructures de réseaux de téléphonie mobilefassent l’objet d’études préalables en matière de caractérisation des expositions et que les conséquences d’une éventuelle multiplication du nombre d’antennes-relais dans le but de réduire les niveaux d’exposition environnementaux fassent l’objet d’un examen approfondi ;
- de documenter les situations des installations existantes conduisant aux expositions les plus fortes du public et d’étudier dans quelle mesure ces expositions peuvent être techniquement réduites.
- que tous les dispositifs courants émetteurs de champs électromagnétiques destinés à être utilisés près du corps (téléphones DECT, tablettes tactiles, veille-bébé, etc.) fassent l’objet de l’affichage du niveau d’exposition maximal engendré (DAS par exemple), comme cela est déjà le cas pour les téléphones portables.
Enfin, afin de lever les différentes incertitudes qu’elle a identifiées lors de ce travail, et en complément des projets de recherche d’ores et déjà engagés dans le cadre du programme national de recherche en santé environnement travail, l’Agence formule également une série de recommandations de recherche.
- Dossier de presse : http://www.anses.fr/fr/documents/PRES2013CPA18.pdf
- Avis et rapport : http://www.anses.fr/fr/documents/AP2011sa0150Ra.pdf