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L’électrohypersensibilité : Mon histoire, ma galère, ma solitude...
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LIEU DE VIE

En 1996, j’ai alors 30 ans, je reviens habiter mon logement à NNNNN– 01NNN NNNNNN, situé à 200 m environ d’une ligne HT voir THT qui sort d’un immense poste de transformation du courant situé tout près de chez moi à environ 450 m.

PREMIERS SYMPTOMES

J’étais en permanence très fatiguée, voir épuisée à ne plus pouvoir bouger, lorsque j’étais en vacance j’étais très souvent malade, angines, des douleurs dans la face droite, les dents, les muscles, vidée de mon énergie, envie de rien.
J’ai commencée à devenir intolérante au gluten au lactose aux eaux, et à des tas d’aliments, me causant des problèmes intestinaux, aphtes, boutons, violent coup de sommeil après ingestion. J’ai commencé à rejeter tous les médicaments car dès l’absorbation je ressentais des choses très graves. Je ne pouvais plus tenir debout, avec des vertiges très importants et j’avais des troubles de concentration et de mémoire.
J’ai commencé à m’intéresser aux huiles essentielles

En 2003 je commence mon nouveau travail de chauffeur accompagnateur de personnes à mobilité réduite, ce qui veux dire portable en permanence, et trajet limité en majorité au centre ville.
En 2004 les choses s’aggravent. Des douleurs de plus en plus fortes de la face côté droit dans les dents, la mâchoire puis en plus, l’oreille, l’œil sans oublier l’épaule droite et les cervicales qui devenaient de plus en plus contracturées, provoquant des vertiges et des douleurs parfois insupportables.
Suivie médicalement pour chaque maux qui m’étaient de plus en plus insupportables, je fini par ne plus être comprise... et “être un cas “

En 2005 je commence à voir un nutritionniste, je n’ai plus goût à rien, je suis extrêmement fatiguée en permanence, je ne vis plus et je n’arrive même plus à me reposer, j’avais pris du poids. Les troubles de la concentration commencent à être de plus en plus violents, j’étais très facilement “ ailleurs “ parfois incapable de réfléchir, de m’exprimer, très mal dans ma peau et je perdais tout mes moyens, crises de larmes, sans rien comprendre à tout ce qu’il se passait…

En septembre 2006, je déménage sur une commune voisine.

Suite:

Fin 2007pour des raisons économiques l’entreprise cesse son activité et je suis licenciée. Je vivais alors tellement dans un état de souffrance physique tous les jours, je commençais à avoir peur de conduire, alors j’ai pris la nouvelle du bon côté pensant que mon état était lié à un travail malgré tout épuisant physiquement et demandant une attention permanente sur la route, en ville et envers les gens transportés .Je n’aurai pas pu tenir encore longtemps comme ça.

Octobre 2007, je me retrouve à la maison me disant que la page est tournée, que je vais aller mieux pour repartir . . .

Novembre 2007, J’ai des douleurs encore plus vives dans l’épaule, les dents, la face, etc. . . .
Je porte mon bras le matin lorsque je me lève pendant quelques minutes tellement j’ai mal, le pire arrive car je ne tiens plus debout. J’ai un gros déséquilibre lorsque je marche, avec la tendance de partir à gauche, des vertiges, je ne peux pas tourner sur moi même , une douleur très vive au fond de l’oreille droite qui coule un peu et qui me démange et bien sur perte de concentration crise de larmes, extrême fatigue , comme assommée, aspirée, lorsque je regardait la télé où l’ordinateur, je ressentais des sensations de brulures sur le visage suivi de démangeaisons intenses des joues et des mâchoires , boutons , plaques rouges et gonflements au niveau des oreilles, ceci apparaissait aussi surtout le soir.

Je passe un IRM de la tête je consulte un spécialiste orl, dermato et comme tout les examens que j’ai passé jusque là, ceux ci confirment que je n’ai rien du tout, à part un eczéma de l’oreille, et eczéma sec sur les mâchoires.
L’angoisse grandit encore, heureusement que mon médecin me “ connait “.
Constatant mon réel déséquilibre, il m’envoie à Lyon chez un ophtalmo spécialiste en médecine aéronautique. Celui ci constate un syndrome de déséquilibre postural.
Il me prescrit des lunettes avec des prismes et des semelles de correction.
Je reprends un peu le moral. Début Mars 2008, je m’habitue au bout de 2 semaines à tout cela.
Puis je dois répondre à des obligations de l’ANPE.
Partant de chez moi à peu près bien, j’arrive en ville et là plus rien ne va .Violentes douleurs dans la face les mâchoires les dents .et parfois assez brèves et piquantes dans la tête
Chaque fois c’était la même chose.
A peine descendu de la voiture je ne tenais pas debout, appui obligatoire en station debout.
La sensation d’être ivre, de ne pas avoir dormi, je n’avais plus de jambes aucune force et devant la personne que je devais rencontrer j’étais complètement déboussolée, impossible de réfléchir de trouver mes mots tout s’emmêle dans l’esprit et l’inévitable crise de larmes arrivait.
Même constat lorsque j’allais faire mes courses. Je me retrouvais statique devant les rayons à ne plus savoir ce que j’étais en train de faire et ce que je voulais ,perdu dans mon esprit , avoir des reflexes complètement inversés de ce que je veux faire, comme m’engager à contre sens sur une double voie dans une ville que je connais comme ma poche pour y avoir circulé 5 ans. Alors que j’avais mis le clignotant à droite et commencé à tourner le volant à droite, au dernier moment j’ai accéléré, tout braqué à gauche.
Voyant arriver les voiture en face, là je me suis rendu compte du problème.
L’ANPE constatant mon état m’a placé dans un cadre d’écoute psychologique car on me dit dépressive et incapable de travailler pour l’instant.

Juin 2008, alors que les lunettes et les semelles semblaient m’apporter un mieux, des vertiges violents reviennent, alors je retourne voir l’ophtalmo qui ne comprend pas très bien, mais cela arrive me dit il !
Je repars avec une nouvelle correction des verres de mes lunettes 4 mois après les premiers

Juillet Aout 2008 plus rien ne va, épuisement total, je n’arrive plus à dormir, je fais des rêves complètement tordus, des cauchemars, et la sensation d’avoir le cerveau hyper actif. Je me lève avec l’impression de ne pas être allée me coucher.
Je me sens incapable de conduire, le défilement de la route me panique, j’ai tout à coup des moments d’absences et l’impression de dormir les yeux ouverts, de ne plus savoir si j’ai vu la couleur du feu que je viens de franchir !
A cette période j’ai l’impression que je deviens folle !
La sensation d’angoisse de gorge qui serre, parfois sans savoir d’où elles arrivent, des idées noires se font ressentir, je deviens très fragile et susceptible au moindre détail. Ma tête est vide et il n’y a plus qu’un trou noir dedans, ou tout est confus, s’inverse et s’emmêle. Lire est une épreuve. Je ne comprends plus ce que je lis, j’inverse le sens des mots, je fixe le mot sans pouvoir le lire... Mon médecin me dit aussi que je suis dépressive. Je n’y crois toujours pas car je suis bien entourée et je n’ai pas de raisons valables de l’être !
Dans son cabinet médical je suis également comme lorsque je vais en ville, tous mes symptômes s’amplifient fortement !

Fin Août 2008, malgré mon état au plus bas mon ami me demande de partir quelques jours en vacances. Sachant qu’il en a besoin j’accepte. Réunissant mes forces, je prépare nos affaires et le véhicule qui nous sert de dortoir et nous partons pour nous retrouver dans le sud est à 2300 m d’altitude quelques heures plus tard au milieu de nul part.
La constatation est tellement évidente pour moi à ce moment là !
Je n’ai plus de vertiges plus de nausées je cours, je rigole même, je marche sans problèmes, j’ai mal nul part, tout s’est envolé je revis, je retrouve mon énergie !
Mais il à bien fallu redescendre, le mal être et tout le reste n’ont pas tardé à réapparaître.
Les choses devenaient plus compréhensibles Je commençais à comprendre que je n’avais pas de problèmes et que je subissais une agression invisible extérieure, et je commence à être de plus en plus vigilante et à l’écoute de ce que je vis par rapport à l’endroit ou je me trouve. Les constatations sont devenues très claires tout au long du séjour, du fait que nous changions de place tous les jours.
Dans les endroits perdus tout allait bien et l’approche des agglomérations devenait insupportable.

SAUF QUE : BONNE CHOSE ET MAUVAISE CHOSE !

Nous nous sommes retrouvés au barrage de Serre Ponçon. Une vue magnifique, un état physique lamentable, plus de force une envie de vomir, j’ai tenu à ce que l’on quitte ce lieu rapidement. Puis redescendant la route sinueuse, en admiration devant la hauteur du pied du barrage, mon ami à voulu prendre une photo. Se garant sur un espace au bord de la route il coupe le moteur et va prendre la photo.
A cet instant j’ai été complètement vidée de mon énergie. Impossible de descendre même pas bouger un doigt. Une violente douleur à commencée à envahir le fond de mon oreille droite et à descendre comme le long d’un fil, sous la forme de brûlure très intense, ainsi qu’une forte douleur au niveau des amygdales à ne plus pouvoir déglutir. La brûlure continue à descendre dans la gorge, atteignant le thorax plutôt côté gauche, créant un point au niveau du cœur très douloureux, une oppression de la cage thoracique des difficultés à respirer, un goût infecte de fer dans la bouche. J’ai cru à mes derniers instants, tout cela en 3 mn maxi. En fait nous n’avions pas vu que nous étions arrêté comme beaucoup d’autre personnes sous une ligne HT où THT qui sort apparemment (à vérifier) d’une centrale du barrage.
Mon ami de retour à la voiture précipitamment me dit, vite on se tire car on est garé sous une ligne, ça me chatouille le bout des doigts et ça me fait un point au cœur !
J’ai attendu afin de reprendre des forces pour lui expliquer mon état !
Depuis ce moment chaque fois que j’approche une ligne électrique il se passe la même chose.
Les lignes HT et THT commencent à me bruler à partir de 2 KM !
Etre à proximité d’une ligne où marcher sous une ligne électrique me vide instantanément de toute mon énergie.

Bonne chose quelque part car ça fait parti du lot des vacances qui nous ont permis de mettre des mots sur mes maux et d’en connaître les sources.
Mauvaise choses car maintenant je suis devenue tellement sensible aux champs électriques et magnétiques que je ne supporte plus rien de tel, et c’est la galère au quotidien pour moi et surtout pour l’entourage.

AUTRE UN ENNEMIS TRES SOURNOIS

Jamais nous nous étions posé la question du portable et c’est encore nos vacances qui ont traitées le problème.
Après avoir passée une journée dans les Gorges du VERDON, j’étais dans une bonne forme, tout à coup au milieu de nul part je ressens une soudaine et violente douleur au fond de mon oreille droite comme au barrage .Je ne comprenais plus car là ou nous étions il y avait moins que rien !
Tout à coup retentis un BIP !
A nouveau je viens de comprendre, c’est le portable de mon ami qui était resté allumé et qui étais en pleine puissance de recherche de réseau. Aussitôt nous l’avons éteint, croyant être débarrassé des ondes...!!!!!!

DE RETOUR A LA MAISON

-violents vertiges toujours aux mêmes endroits et la sensation de tanguer, sensation d’angoisse, gorge douloureuse et qui serre, mal dans ma peau, goût à rien, fatigue permanente, nausées, brûlure et démangeaison du visage, intolérance à toutes sources de lumière, les yeux me brûlent et des petits points blanc très lumineux et une sensation légère type stroboscope de l’œil gauche perceptible dans l’obscurité, un sifflement permanent dans la tête plus ou moins fort, impossible de dormir dans la chambre, ni ailleurs, insomnie totale, j’ai le cerveau hyper actif, épuisée, plus de jambes, plus de forces, douleurs musculaires , et le moral par terre !
Dès que je sors de la maison côté nord, c’est comme si quelque chose me sautait dessus !
J’ai des pertes d’équilibre et la sensation d’être “ saoule “, et à un autre endroit, le fait de traverser la cour me “coupe les jambes”, je n’ai plus de forces, le cœur qui s’affole et plus de forces pas très loin du malaise!

AGRAVATION DES FAITS : 14 SEPTEMBRE 2008

Tout devenait insupportable à l’intérieur de la maison. Une sortie en voiture l’après midi, m’avais provoqué d’importantes nausées, sensation de brûlure du thorax et un point au niveau du cœur, la lumière et la télé le soir, un portable oublié dans la maison . . . cocktail explosif pour moi !
Il était près de minuit je me sentais très mal à la fois comme si j’allais tomber dans les pommes, et comme si mon cerveau s’emballait !
Je vais me coucher, mon cerveau semble devenir incontrôlable, jusqu’à ressentir une forte chaleur du cerveau même, comme si j’allais finir par exploser. Je bondi du lit, et sans réfléchir je demande à mon ami que l’on quitte de suite la maison, mon idée étant d’aller dans les bois, car c’est là que depuis quelques jours je me réfugiais lorsque je souffrais trop. Assise dans la voiture de violents tremblements incontrôlables ont commencés à secouer mes jambes puis ont envahi tout le reste du corps .Arrivé dans le bois, les secousses ont fini par disparaitre. Le point sur le cœur demeurant très inquiétant, nous partons pour les urgences. A l’approche des lignes HT mon corps s’est remis à sauter dans tous les sens.
Après m’avoir écouté, le médecin m’a dit que mon cas était du ressort de la psychiatrie. Nous sommes repartis avec un électro cardiogramme correcte, nos convictions comme quoi ce que je subi viens de l’extérieur et pas de moi.
Depuis ce moment là nous avons commencé à être de plus en plus vigilant, à observer et à nous questionner sur le portable même éteint, et l’électricité de la maison.
Nous avons commencé à trouver des réponses grâce à Internet sur le site du CRIIREM, car nous venions de voir un reportage à la télé quelques jours auparavant, comme quoi le destin !

15 SEPTEMBRE 2008 J’AVAIS UN RENDEZ VOUS CHEZ MON MEDECIN

Mon ami m’accompagne, et je raconte le calvaire de ma nuit. Il m’a cru et à prononcé les thermes hyper électro sensibilité qui sont resté gravés dans mon esprit. En revanche il reconnait être complètement dépassé par cette pathologie et me dit de m’adresser à une Association, sans me citer de nom.
J’avais le sentiment d’avoir un peu avancé, mais à présent !
Le lendemain je me suis fabriquée une carapace en papier d’alu, j’ai mis des lunettes de soleil et en tapant électro hypersensibilité sur internet, je suis tombée sur l’Association Robin des Toits.
J’ai décrit ma situation. Dix minutes plus tard je reçois un mail comme quoi je présente de toute évidences les symptômes des EHS .J’ai pu appeler une personne qui m’à donné des conseils pour me protéger notamment pendant le sommeil avec des couvertures de survie contre les murs, et m’a conseillé de me munir de tissu Natural swiss shield 50 db qui réfléchi les ondes, fabriqué avec du coton dans lequel il y a des fils de cuivre et d’argent.
D’autre part il m’a dirigé sur Paris pour voir un Professeur en la matière.

LES CAUSES A L’INTERIEUR ET A L’EXTERIEUR DE LA MAISON

Probablement (car je n’ai pas de mesures à l’appui)
-La ligne électrique souterraine qui passe sous le mur de la chambre
-le compteur situé également juste derrière le mur ou arrive la ligne EDF
-le compteur principal avec les fusibles à hauteur de tête devant lequel je passe très près des dizaines de fois par jour
-L’ensemble de l’installation électrique qui montre à l’aide d’un détecteur de fuite de courant alternatif qu’il y a énormément de rayonnements électromagnétiques le long des gaines à travers les murs. Je constatais que je ressentais de violents vertiges toujours aux mêmes endroits.
-Les appareils électriques en marche plus télé ordi, la lumière, néon, ampoule, etc. . . .
-Le circuit d’eau du chauffage au sol
-Le fait que nous soyons pris en sandwich dans l’axe de deux antennes relais.
Un château d’eau criblé d’antenne à 1.7 KM et une autre antenne à environ 3.5 KM
-antenne entrée d’autoroute à 600 M
-route nationale à 300 M . . . . .
-L’invasion de portables wifi et autre dans les alentours de la maison
-Les lignes EDF, lignes HT, THT

MESURES RADICALES ET SYMPTOMES

Nous avons retiré tous les téléphones sans fil, lampes de chevets, radio réveil, micro ondes qui avaient un rayonnement électromagnétique très fort.
Le téléphone portable devait être coupé, emballé dans plusieurs épaisseurs de papier d’aluminium; jusqu’à ce que j’ai pu confectionner un sac étanche avec du tissu spécial, que nous déposons dans le micro onde . . .!
A chaque oubli, même si le portable était éteins dehors dans la voiture, il m’arrivait d’un seul coup de violents maux de tête comme une pointe qui vous rentre dans le crâne ! J’ai fini par apprendre que chaque type de douleurs correspond à une source précise.
Une utilisation malencontreuse d’un portable dans la maison me” coupe instantanément les jambes” et provoque des tremblements, des sursauts des muscles, des douleurs et raideurs musculaires des cuisses et avant bras droit, épaule, plus aucune énergie dans tout le corps, plus de forces et un désagrément intestinal rapide.
- Nous avons posé du papier d’alu provisoirement ou il y a beaucoup de rayonnement, parfois jusqu’à 20 cm du mur où de l’appareil, en prenant soin de le relier à la terre sur une prise de courant à l’aide de pinces crocodile!
- Je ne dois jamais m’asseoir dans le canapé ni me mettre devant une fenêtre.
Je me retrouve face au château d’eau garni d’antennes relais, de violentes douleurs dans la tête, l’oreille et les dents ne tardent pas à se faire ressentir,
- Je ne peux pas rester trop longtemps assise à la même place, car d’un seul coup je ressens comme une oppression, il faut que je bouge.
- Lorsque je me retrouve par obligation en société, où dans une salle d’attente en présence d’autres personnes ayant un portable, où à proximité d’une antenne relais, ce sont en plus des nausées, la tête dans un étau, et tous les problèmes de perte de concentration , mémoire qui prennent le dessus je doit m’éloigner de suite.
- Les trajets en voiture sont constamment vécus avec des nausées, douleur de la gorge, la brulure en V, le point au niveau du cœur et les violentes douleurs dans la tête dans le périmètre des antennes relais.
Je suis bien souvent obligée d’aller dans le bois avant de rentrer chez moi ,après avoir baigné trop longtemps dans les champs électromagnétiques de la ville tellement la douleur et la brûlure est forte au niveau de la poitrine et du cœur..
- Je ressens la brûlure à partir de 2 km pour les lignes HT
- Les lumières artificielles : néons, ampoules, écrans d’ordinateur, télévision et le soleil me sont insupportables.
Le cœur se met à taper très fort et de plus en plus vite
Brûlure au niveau des yeux, de la peau du visage avec démangeaison, rougeurs puis petits boutons en plaques, sur une peau très rugueuse et sèche, avec un gonflement en dessous des oreilles.
Assise dehors à l’ombre j’ai le visage qui me brûle, idem dans la maison
Épuisement, coup de “ barre “ besoin de fermer les yeux et m’allonger
Protection obligatoire devant écran, temps limité et pas le soir sinon le cerveau est hyper actif et le sommeil est très perturbé voir plus possible très tôt dans la nuit. Je m’installe très loin pour regarder parfois la télé, et avec des lunettes de soleil.

Fin Novembre 2008, alors que nous commençons à contrôler la situation grâces aux mesures de protections que nous avons mis en place dans la maison, autre choses me guette;
Une autre contrainte bien réelle apparait.
J’ai commencé à ressentir à nouveau des vertiges et des nausées très fortes dans la maison, une fatigue incroyable, plus de force faisant éventuellement penser à une gastroentérite.
Le troisième jour je décide de sortir malgré tout dans les bois ; tout redevenait aussitôt normal, j’avais retrouvé ma forme et de retour à la maison immédiatement les vertiges et les nausées réapparaissent !
Idem le lendemain ! Qu’avions nous modifié ces derniers jours ? Le chauffage !!!!!!
Il y avait trois jours que nous avions arrêté la cheminée pour mettre le chauffage au sol.
Probablement s’agit-il du circuit d’eau dans des tuyaux qui crée un courant du fait qu’il circule ?
Dès que nous avons coupé le circulateur mes nausées et mes vertiges ont disparu.
En présence du chauffage au sol, si je reste statique les pieds touchant le sol je prends en plus une douleur au niveau du rein et du bassin à droite. Celle ci disparaît dès que je sors où que je vais me coucher dans ma tente.

PROTECTIONS EMPLOYEE TISSU NATURAL SWISS SHIELD 50 DB,

Composition : coton cuivre et argent, (un portable à l’intérieur ne sonne pas)
Permettant la protection d’une bonne surface de la tête et des joues, voir fabrication de vêtements
- Je porte en permanence un foulard de quatre épaisseurs
- J’ai réalisé un sac étanche de plusieurs épaisseurs pour y ranger les portables éteints que l’on place dans le micro-onde que l’on réserve à cet usage !!!
Grâce à ce tissu je constate une nette amélioration au niveau de la concentration et des reflexe lorsque je suis à la maison, mais dès que je me retrouve en ville, mes moyens sont vite épuisés. Malgré tout.
- Réalisation d’un lit baldaquin pour dormir. Efficacité insuffisante. Cerveau actif. impossible de dormir
En raison du prix du tissu, environ 1000 E les 15 mètres j’attends pour en remettre une épaisseur supplémentaire.
Pour pallier à cela je me suis installé une petite tente de camping blindée recouverte de couvertures de survie et de tissu Natural swiss shield 50 db devant l’entrée, d’une efficacité impeccable, à conseiller, me servant également de refuge en cas d’urgence à cause d’éventuels portables errants . . . où douleurs suspectes !
Un portable à l’intérieur de la tente ne sonne pas non plus !
- Le matelas et oreillers à base synthétique me provoquaient des brûlures et des démangeaisons du visage, retour au matelas de laine
- Lunettes de soleil presque en permanence et obligatoires devant écran plus un tissu Natural swiss shield 30 db un peu plus aérée pour voir à travers, voile de 2m x2.50m me protégeant jusqu’aux genoux.
- Temps limité devant un écran
- Diminution de l’intensité lumineuse le soir, voir éclairage à la bougie
- Sortie dans les bois bien ciblés à cause des lignes HT et des antennes relais qui nous entourent
- Coupure du courant la nuit dans la pièce où je dors
- Coupure du circuit de chauffage au sol lorsque je suis à la maison, sabots en bois
- Plus aucune sortie en société
- Information de l’entourage
- Indication à l’entrée de couper et laisser les portables dehors où dans le sac étanche
- Faire les courses en un temps record
- sortir le moins possible en voiture car on m'a interdit de passer sous les lignes HT par le Professeur de Paris, le problème c’est que cela est impossible car il y en a de partout

POINT DE VUE MEDICAL

- Attente du questionnaire médical et instructions du Professeur de Paris . . .
- J’ai fait supprimer mes amalgames dentaires et une couronne en acier
- J’ai fait changer la monture métallique de mes lunettes par une autre en plastique, reste les charnières et une tige métal dans les branches
- Alimentation sans gluten ni lactose au maximum, pas de médicaments
- Je bois uniquement de l’eau filtrée par les filtres Brita
- Suppression volontaires des semelles (qui comportaient une pastille “magnétique “ à l’intérieure) Depuis je n’ai plus le bassin qui se déplace.
- Disparition des symptômes après éloignement des sources néfastes pour moi, ballades solitaire dans les bois
- Disparition des contractures musculaires, du blocage des cervicales et de l’épaule depuis que je dors dans la tente du fait d’être bien à l’abri, supprimant l’impact des rayonnements sur mon corps durant la nuit.

AUTRES ET PROJETS

- Achat prochainement d’appareils de mesures des champs électromagnétiques
- Faire établir un diagnostique du niveau électro magnétique de la maison
- apporter des modifications par des travaux de rénovation du réseau électrique d’une maison qui a pourtant moins de dix ans.
- Eventualité d’acquérir un camping car pour aller me réfugier dans des endroits rares, éloignés de la pollution électro magnétique de la maison et des villes
- Rencontrer le Maire
- Demander à ce qu’il y ait des zones blanches, non couvertes par les réseaux téléphoniques
- Où déménager

Je tiens à évoquer la sensibilité des animaux au même titre que l’humain.
Je possède depuis 2004 un perroquet, sans aucun problème comportemental jusqu’à novembre 2007.
Installée dans sa cage près de la porte fenêtre qui donne du côté du château d’eau avec les antennes.
Depuis cette période elle à commencé à se couper les plumes et a être plus agitée et à crier.
Je l’ai montré au vétérinaire plusieurs fois sans résultat même après traitements qui n’ont pas arrangés les choses. Systématiquement elle recoupait les plumes qui repoussaient.
Je décide de la changer de pièce. J’avais voulu l’installer à nouveau face à la fenêtre qui donne également côté château d’eau, par une agitation particulière j’ai eu un doute et finalement je l’ai repoussée loin de la fenêtre. Elle est plus au calme, un peu moins nerveuse mais se coupe encore les plumes.
Il ne lui reste que les grosses plumes de vol et un maigre duvet.sur le corps.
Le 23 Novembre lorsque j’ai monté le lit baldaquin il me restait du tissu et je m’en suis servi pour recouvrir la cage, pensant que cela ne pouvait pas lui nuire.
Quelle idée magique!
Du jour au lendemain elle à stopper la mutilation des plumes! Je n’en reviens pas !
Je crois cette fois à la repousse de ces plumes. Je suis très heureuse et à la fois révoltée.
Je ne m’arrête pas à mon perroquet mais à l’intégralité de la nature et de la création que l’homme par sa stupidité et son orgueil est en train complètement bousiller !!!!! ; AMEN.
Pour une repousse totale des plumes il faut six mois .Si vous le souhaitez je pourrais vous donner des nouvelles, pour vous confirmer l’identification de la source du problème. .

MA CONCLUSION

J’ai aujourd’hui 42 ans .Comment rebondir par rapport à tout cela et quel avenir professionnel, ou aller !
Dans l’attente d’une reconnaissance de cette pathologie par les pouvoirs publiques, je prend mon mal en patience, avec un sentiment d’être bien seule et livrée à moi même pour sauver ma peau !
Merci tout de même à internet, sans ce moyen de communiquer je ne sais pas ou j’en serai !
Que puis-je faire pour faire avancer les choses. Tous les jours je réfléchi à des solutions !
Mon ami comprend la situation, c’est soulagement, mais des contraintes exigeantes !
Je pense à tout ces gens, qui habitent en ville, constamment pris dans les ondes, surtout les enfants qui n’ont pas les moyens de comprendre ni de se défendre. Je suis certaine que des gens sont malades, et deviennent fou à cause de cela, car lorsque j’ai fait mes deux crises en pleine nuit à cause d’un portable, s’est vraiment ce sentiment que j’ai eu: hystérie oppression intérieure, je ne sais pas comment cela ce serait terminé si je n’avais pas eu le réflexe de “foutre le camp” dehors dans les bois tout de suite, car j’avais vraiment le cerveau très chaud ! Je pense avoir échappé à la crise d’épilepsie de justesse.
La quasi totalité des gens à qui je parle des dangers du portable n’ont jamais entendu parler de çà, et ignorent tout, comme moi il y a quatre mois de cellule cabinet de mon médecin est à + où - 200 m d’un pylône criblé d’antennes tout autour. Je ne peux plus me rendre à cet endroit tellement je ressens une réelle souffrance en approchant le cabinet médical (MONTREVEL EN BRESSE 01340) idem lorsque je dois aller au rendez vous dans le cadre du suivi par l’ANPE (BOURG EN BRESSE 01000) .Je ne suis pas reconnu comme malade ni comme handicapée mais je suis dans l’impossibilité d’être en société et d’y travailler.
Mon grand soulagement est que je ne suis ni folle ni malade, car je suis pleine d’énergie dans des lieux non pollués par les ondes. Je suis malade de subir en permanence les agressions des champs électriques et magnétiques générée par les technologies de plus en plus puissantes. Mon hyper sensibilité me sauve peut être la vie, car je réfléchis à ma façon de consommer, en fuyant la surconsommation souvent très mal saine que l’on nous propose, où que l’on nous impose sournoisement pour du fric, toujours plus de fric !

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